FIF: Le nouveau sélectionneur des éléphants ne fait pas l’unanimité
Si un jour on écoutait le peuple, les choses allaient très avancer puisqu’à la fin, c’est à lui que revient le dernier mot. Le nouveau président de la fédération ivoirienne de football, Idriss Diallo a choisi son sélectionneur pour entraîner l’équipe nationale de football ivoirienne sans tenir compte de la crainte, du doute du peuple, des supporters. Il a fait son choix et c’est acté plus rien ne compte et il va falloir s’y faire.
Un sélectionneur pas accepté
Il est pourtant un vieux de la classe du football ivoirien, (30ans) au service de ce sport donc logiquement, il devrait tenir compte de l’avis général des supporters qui remplissent les stades. Mais le tact et l’écoute n’ont pas suivi et les supporters continuent de manifester leurs craintes et doutes pour l’avenir de leur équipe nationale de football.
On se souvient de ce qui s’est passé à Yamoussoukro, lors de l’élection du président de cette institution qui a vu son sacre et la suite, les ivoiriens ont commencé à bouder les matchs. En la matière, il ne faut pas montrer des signes de dictature quand le dernier mot appartient au peuple. Tout ce qui concourt au bien-être du peuple, les dirigeants doivent en tenir compte. On fait tout avec mystère, simplement décliner le salaire du nouvel entraîneur, il faut jeter des cauris, alors qu’il s’agit de l’argent du contribuable ivoirien.
Le nouvel entraîneur n’a pas été recruté pour entraîner l’ASEC d’Abidjan, mais l’équipe nationale et le physique du chanceux, n’inspire aucune confiance selon la majorité et les réactions sur les réseaux sociaux le montrent bien. Ce n’est pas à la fin, quand tard sera trop tard, que le nouveau président présentera ses excuses à la nation.
Pour rappel, quand les supporters de Lys de Sassandra finissent leur partie, ils déguerpissent les lieux, ce sont des appels de phare pour manifester leur mécontentement, mais en Côte d’Ivoire, on impose tout et la suite, on verra.
Les ivoiriens vont abriter la prochaine coupe d’Afrique des nations et déjà, les dirigeants de ce sport rassembleur, mettent sur le compte de l’avenir du nouvel entraîneur beaucoup d’espoir qui n’est pas partagé par les supporters. Pour eux, qu’il fasse arriver l’équipe nationale en demi-finale ou au quart de finale, ça sera largement suffisant. Il ne faut pas copier l’exemple du Cameroun qui a organisé une coupe d’Afrique et qui en est sorti troisième. Ce n’est pas un exemple quand la Côte d’Ivoire pourra mieux faire.
Jamais, rêver d’arriver à la finale pour remporter la coupe. On craint fort que les stades ne soient vides, comme cela augure dans les comportements des supporters.
C’est en cela que se situe la crainte de plusieurs supporters que nous relayons ici. On n’a pas écouté l’avis du peuple et on lui impose tout, attendons de voir.
Si on n’écoute pas les supporters qui fréquentent les stades pour apprécier les matchs, leurs points de vue ne comptent pas, comment le président Idriss Diallo pourra justifier les futurs échecs ou victoires.
Un sélectionneur aussi capital que les ivoiriens attendaient, celui qu’il est allé chercher, est-ce que ce dernier peut-il faire l’unanimité, à partir des commentaires, son image ne passe pas, que faire ?
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
